mercredi 12 juin 2013

Mercredi 12/06/2013

Mon endocrino m’a téléphoné hier soir finalement. (Je dormirai plus longtemps demain…) C’est qu’il m’a fait fait flipper le bougre… Il m’a confirmé que l’IRM montrait bien qu’il n’y avait plus d’adénome (jusque là tout va, jusque là tout va bien )… mais que les images ne montraient que 90% de l’hypophyse… Ce serait bien le diable que des reliquats de cette sale bête se cachent dans les 10% qu’on ne voit pas… Grrrr. Du coup, hier soir, j’avais le doute, le spleen. J’ai relu le compte rendu du neuro-chirurgien pour me rassurer. Et puis je me sens bien. Alors on arrête de se torturer l'esprit…

Quant à l’IGF1, l’endocrino dit qu’il est trop tôt pour en tirer des conclusions. Nous ne sommes qu’à deux mois de l’opération. Je referai une PDS début août et on avisera. Ahhh, faut avoir le cœur bien accroché hein… Bon, il me dit d’être serein et de profiter des vacances. Il a toujours été de bons conseils alors je vais l'écouter sagement (enfin mouai, sagement, sagement ... ) 

mardi 11 juin 2013

Mardi 11/06/2013

Les derniers jours ont été riches en émotions fortes : une bonne soirée de rigolades avec les Amis en compagnie du duo Palmade/Laroque, la victoire de Serena Williams (comme me demandait mon plus jeune fiston : «  Comment elle s’appelle déjà la dame marron qui a gagné Laurent Garros ? C’est Djokovic ? » lol !)…  la dégustation avec la belle-famille d’un cru exceptionnel à l’occasion de l’anniversaire de ma ptite femme… et puis… les résultats médicaux.

Jeudi,  j’appelle le labo parisien pour connaitre mon taux d’iGF1. Confiant, puisque 15 jours après l’opération, il était à 280. Douche froide : on m’annonce 719. Je crois avoir mal compris. Je demande, presque mal aimable, de répéter car il doit y avoir une erreur. On me dit que non, qu’il s’agit bien du prélèvement du 4 juin et que le taux est remonté à 719. Le ciel me tombe sur la tête… Immédiatement, je pense qu’il doit rester de la tumeur, que la chirurgien n’a pas dû tout enlever. J’essaie de joindre mon endocrino. Raté, il est en congrès pour la journée. Je lui envoie un SMS. Je cogite. Nous sommes jeudi. L’iRM n’est que lundi. C’est encore loin. Il faut patienter. Ca semble si loin. J’ai finalement mon endocrino au téléphone le vendredi. Il m’explique que le résultat à J+15 (280) n’était pas fiable car on avait fait des injections de SOMAVERT jusqu’à la veille de l’opération, que la molécule agissait encore. Il me dit d’attendre l’IRM, m’explique rapidement l’alternative : s’il reste une partie d’adénome : on traitera par des rayons ; s’il n’y a plus d’adénome, tant mieux, mais on reprendra un traitement pour faire baisser l’IGF1...

Lundi : 14h20. J’entre dans le tube, tout habillé. C’est différent de la dernière fois. Pas de musique. Dommage. Ca me semble encore plus long. Je me force à garder les yeux fermés sinon c’est la panique assurée. Je pense à des trucs qui me font marrer. Ca tape de partout… Je retourne dans la petite salle avec mon épouse… Le médecin se fait attendre… Il entre, commence à me refaire tout l’historique de mon acromégalie… Je le coupe net par un «  Pardon de vous couper Dr, mais est-ce que le chirurgien a bien enlevé tout l’adénome ? » Il répondra du tac au tac (c’est l’ère du toc…) : « OUI ! » Ouffffff. Je lui demande s’il est bien sûr. Il me répond  « OUI », une seconde fois.  Ci-dessous la conclusion du compte-rendu ! C’est trop bon à lire ! Je vous l’offre.

 

Exit la tumeur. Je salue le médecin. On sort du bureau. Je chiale comme un gamin et tout le monde me regarde. (C’est ma femme qui ne devait pas être discrète… Héhé… ) Un vrai soulagement.

Alors ok tout n’est pas fini. Il faut faire baisser cette satanée IGF1. J’attends de voir mon endocrino, jeudi matin, à 6h45 (ouchhh …notre super nounou et amie va venir lever et préparer nos loustics !) et j’en saurai plus.

Sinon, qu’ils me la prélèvent, cette hormone de croissance que j’ai en excès ; Le Tour de France approche ! Je vais en faire un commerce et pourrai en tirer un max de tunes ! C’est d’la bonne, indétectable, 100% naturelle !