jeudi 27 décembre 2012

Vendredi 27/12/2012

Il y a encore une semaine de cela, je n’aurais pu imaginer que Noël puisse aussi bien se passer. Ca fait du bien de revoir la famille et de partager un bon repas. Alors, ok, j’ai fait un peu ma chochotte avec mon estomac d’anorexique, mais je crois avoir gouté de tout. Et ma foi (sic), tout est passé nickel et je me suis régalé. Il faut dire qu’on a été aux petits soins pour moi : chez moi, une viande sans sauce, une purée sans beurre, un gratin de courgettes à tomber… et chez mes beaux-parents un repas succulent, comme d’habitude, et belle-maman m’a offert le cadeau indispensable du moment : Regardez la photo :
 

Une bonne rigolade ! Ma coupe de Champagne et ma bouteille de Schoum : ça ne pouvait qu’aller ! Ma belle-mère n’est décidément pas une belle-mère comme les autres…
Aujourd’hui, le bidon va nettement mieux. J’ai retiré les derniers Stéri –strips qui gâchaient le paysage sur ce ventre magnifique (qui retrouve sa virilité, sous entendu, ses poils) et presque plat : Slim Fast ( Vous vous souvenez ?!) ou Weight Watchers iront chercher d’autres (pigeons) clients, pardon. Les sutures me rappellent simplement à l’ordre quand je fais un effort un peu trop brutal, quand j’éternue par exemple  *** L’auteur se marre tout seul  ***
Je vais aller commander demain ma nouvelle injection de Somatuline. J’ai presque hâte de la retrouver. Les maux de tête sont de retour : jour et nuit. L’endocrino m’avait prévenu. Il faut dire que je brave tous les dangers. Nous avons emmené nos deux loustics dans un immense parc de jeux couvert : comprenez un hangar, plein de jeux gonflables,  remplis de gamins qui hurlent et de parents désœuvrés comme nous qui n’ont rien trouvé de mieux pour que leur progéniture se défoule par ce temps pourri. J’avais emmené mes Boules… (pas de pétanque hein. Y’a ni terrain ni Pastis… Pfff) mes Boules Quies (Merci Franck !) Finalement, elles sont restées dans ma poche. Le niveau des décibels était correct. A croire que les enfants ne savent plus crier et faire du trampoline en même temps. Tout se perd. Bref... Tout ça pour dire que j’ai peut être titillé les céphalées aujourd’hui… Un peu de cuisine sur le soir m’a détendu : un gâteau au yaourt (j’suis un pro) et la réalisation d’une crème glacée vanille maison avec ma nouvelle sorbetière : mon chouette cadeau du Père Noël. Merci Chérie ! Suspens insoutenable : vous devrez attendre le prochain post pour savoir si elle était aussi délicieuuuuuuse et extraordinaiiiiiiire que l’annonce le site web. Si ce n’est pas le cas, je l’attaque pour publicité mensongère, tromperie, arnaque et j’appelle Julien ( Courbet). Flûte alors.

mardi 25 décembre 2012

dimanche 23 décembre 2012

Dimanche 23/12/2012

Ah… les amis. Présents en toutes circonstances. Ceux qui partagent les joies, les coupes de champagnes, les cointreaux, les cours de natation sur le carrelage… et les toilettes pour vomir. (On était jeunes, il y a prescription.) A vos côtés aussi pour partager les heures plus sombres de l’existence. Ils sont d’un soutien précieux, sans faille. Ils sont des éléments de la thérapie. Ils sont là, je les remercie, je les aime.

Les « connaissances ». Je n’aime pas ce terme, ça fait presque péjoratif… Ces gens que l’on croise, que l’on côtoie par le boulot, par une association, sur le Net (…) et qui vous glisse une petite lettre très touchante dans la boite pour vous témoigner de leur soutien , qui vous envoient des mails, comme ce soir, par exemple, pour vous dire qu’on ne peut que résister avec un grand corps musclé d’1m88 ! Eh bien, ça fait chaud au cœur, ça fait sourire… ça compte. Merci !

La famille… La sienne tout d’abord : son foyer : sa petite femme, ses enfants : le soutien, le réconfort… l’évidence. Et puis… la famille, celle que l’on ne choisit pas, comme dit le proverbe. Il s’avère que lorsque la tempête gronde, les liens se resserrent. J’ai hâte de vous retrouver bientôt autour d’un bon repas à l’occasion des fêtes…  et maintenant que je suis vésicul’free, à moi le foie gras, la dinde (je ne vise personne en ces termes, hein, soyez-en sûr, cher lecteur), la bûche, le champagne… ! Oui, bon, je diviserai les quantités par deux pour ne pas me faire trop de bile (sic) quant à ma digestion encore capricieuse.

Ohhh , ne faites pas les malins… Avez-vous fait le plein de "Citrate de bétaïne" ou d'"Oxyboldine" pour cette fin d’année ?

jeudi 20 décembre 2012

Jeudi 20/12/2012

« Ca tire » : mon expression du moment pour répondre au «  Comment ça va ? ». Normal me direz-vous, nous ne sommes qu’à trois jours de l’opération. Beaucoup s’étonnent de la rapidité de ma sortie. Là où il y a quelques années, il fallait une semaine d’hosto pour l’ablation de la vésicule, mon chirurgien la fait sur la journée, en ambulatoire. Tant mieux, moi, je préfère être à la maison ! La douleur s’estompe, doucement mais surement ( y’a intérêt).

Je dois me résigner à ne pas participer au repas de Noël avec mes collègues aujourd’hui : bouhhhh.  Je me traîne encore et je ne ferai honneur ni aux bulles ni au foie gras.  Je reçois, pendant midi, plein de petits messages sympathiques de leur part. Ouiii, on se rattrapera !

Hier, j’avais ma consultation chez l’endocrino. Force est de constater que le taux d’IGF1 n’a pas beaucoup diminué. Donc, on augmente la dose. On passe de la Somatuline 60 LP à du 90 LP. Avant de remettre ça en route, je dois me requinquer : il me conseille début janvier.

On fera une PDS mi février et c’est là que tout se jouera. Si l’IGF1 baisse, on continuera encore un peu les injections. Si je ne réponds pas au traitement, on opère. On a beau le savoir, ça fait toujours quelque chose du simple fait de l’évoquer. Faudra y passer. C’est le chemin vers… « la guérison ».  D’avoir lu ici et là des témoignages sur les tumeurs parfois difficiles à enlever car mal situées,  j’ai demandé où était située la mienne ? SI elle n’envahissait pas un sinus ou autre… Il m’a dit que mon adénome semblait bien situé pour être facilement « cueilli ». C’est le terme qu’il a employé. Je vais donc à présent imaginer mon chirurgien en tenue de jardinier, avec un beau tablier vert orné de fleurs, de fruits frais et de beaux légumes, un chapeau de paille sur la tête, l’air bonhomme, en train de cueillir un crocus ou plutôt un adonis de printemps : plante toxique ( au nom proche d’adénome) qui sera de saison ! La nature est bien faite…

mardi 18 décembre 2012

Mardi 18/12/2012

Et quelques grammes de moins encore sur la balance : eh oui, bye bye la vésicule hier !

Je suis arrivé à la clinique à l’heure, avec mes papiers bien remplis, signés…  mais sans ma carte d’identité. Oups…  Heureusement,  elle avait été scannée par la secrétaire du chirurgien lors de la première consultation : ouf ! Après la préparation habituelle dont la super douche parfumée à la Bétadine, je suis emmené direct au bloc. L’anesthésiste est top. On tape la convers’ comme deux potes qui se connaissent depuis toujours. Il me demande ma musique préférée, sort son portable, va sur Deezer et me pose le téléphone près de mon oreille. Il me demande aussi ce à quoi j’ai envie de rêver pendant mon sommeil  : je lui réponds «  voir mes deux garçons déballer leurs cadeaux de Noël ». Il me dit que c’est mignon…  et qu’il ajoutera une belle blonde dans un paquet cadeau pour le papa. Je le remercie de sa délicate attention. Il me pose un masque, me fait respirer l’air de la montagne et me souhaite un bon gros dodo…

Le réveil se passe bien. Je ne suis pas malade mais j’ai mal au ventre : un peu normal quand on s’est fait tripoter l’intérieur avec de caméras, des bistouris et tutti quanti. Je me sens nerveux d’un coup, sans savoir pourquoi. Je commence à trembler de partout. Mon anesthésiste passe et me file un calmant pour me détendre.

Je remonte dans ma chambre, enfin, mon box. On m’amène une assiette de jambon avec des pâtes. Comme c’est malin de mettre des coquillettes quand on une perfusion et qu’on est à moitié allongé. J’essaie de ne pas en foutre partout : la class’ en toutes circonstances. Et puis, moi qui aime la cuisson Al ‘Dente, je repasserai. C’est une bonne bouillie… MAM me comprendra !

Le chirurgien arrive vers 15h. Pour lui, tout s’est bien passé… donc pour moi aussi. Les bonnes nouvelles médicales se faisant rares ces derniers temps, je m’en réjouis. Il me donne les recommandations : continuer le régime pauvre en polyamines pendant 4 jours puis régime pauvre en graisses pendant 15 jours (on fera light aux repas de fêtes pfff),  interdiction de porter plus de 5kg pendant un mois (un pack d’eau fait 9kg hum’hum),  de pousser un meuble lourd, de forcer sur un couvercle de bocal qui ne veut pas s’ouvrir…  Interdiction aussi de faire du sport (ah zut alors), du jardinage (la tondeuse est rentrée de toute façon), du bricolage (ça, c’est moi qui l’ajoute.)

Ma petite femme me ramène à la maison, non sans faire un détour par la pharmacie pour prendre ma cam’ : du Tramadol. Il le faut. Ca soulage. J’essaie de répondre aux nombreux messages et coups de fils. C’est bon de se sentir entouré, aimé de la sorte…. Merci à tous.

Arrivé au coucher, je ne peux pas prendre en même temps mon somnifère habituel et l’antalgique. Puisqu’il faut choisir, à mots doux, je peux le dire… j’ai préféré l’antalgique. La nuit n’est pas terrible : je ne trouve pas de position correcte : sur le ventre, on oublie, (sur le dos ? J’peux pas dormir sur le dos moi, et vous ? !) et sur les côtés, ça tire… Bref, j’ai l’impression de regarder le radio réveil tous les quarts d’heure. Pas grave, aujourd’hui c’est repos. Du coup, je pense (oui, oui, ça m’arrive) à Noël qui approche, aux fêtes de fin d’année… là où jusqu’alors, je n’arrivais pas à me projeter.

Ce matin, ça « tire » encore de partout ; je ne sais pas si c’est dedans ou dehors mais avec le cacheton, ça reste supportable. On enlève les pansements, on laisse juste les steri-strips qui tomberont tout seul d’ici quelques jours. Sinon, les sutures sont sous la peau et les fils se résorberont d’eux-mêmes donc pas de soins infirmiers, donc pas d’infirmière multicolore...

samedi 15 décembre 2012

Samedi 15/12/2012

J’ai eu les résultats aujourd’hui de ma PDS. C’est pas terrible. Mon taux d’IGF1 (hormone de croissance) n’a guère baissé malgré les deux injections de Somatuline. De 595 (le 10 octobre), je passe à 567. Pour info : la norme maxi pour un homme de mon âge est de 227…

A la lecture de ces résultats, je déprime, dans un premier temps. Je commence à me dire que j’ai eu deux mois de galère pour rien, que ma vésicule est HS pour rien… Et puis, j’essaie de me raisonner. La disparation des maux de tête est sans doute due à la Somatuline. Ca a forcément servi à quelque chose. Telle Lorie, j’adopte donc la positiv’ attitude.

J’appelle mon endocrino. Il me dit de ne pas m’inquiéter, que ça arrive qu’en deux mois, ça ne baisse pas beaucoup, qu’il est possible d’augmenter la dose de Somatuline… (Mes intestins flippent déjà.) Mon stress me fait oublier de lui demander si, malgré la non-diminution de mon taux d’IGF1, la tumeur peut régresser quand même ? Je le revois mercredi en consultation. Il me dira ce qu’on met en place au regard de ces résultats. Il raccroche en me souhaitant bon courage pour l’ablation de la vésicule, lundi. Je lui dis merci, car je suis quelqu’un de poli, oh ça oui…

La journée s’achève par quelques achats pour finir de garnir la hotte du vieux barbu. C’est pas avec mes trois trous dans la paillasse que je pourrai le faire après. Au moins, ça, c’est fait. Et c'est bien plaisant de le faire avec son plus grand loustic qui, ne croyant plus au Père Noël depuis cette année, est dans la confidence et met du coeur à l'ouvrage pour entretenir la légende vis à vis de son petit frère.

lundi 10 décembre 2012

Lundi 10/12/2012

Régime ! Mais non, pas pour perdre du poids (j’ai la taille mannequin déjà) mais pour appréhender l’ablation de la vésicule dans les meilleures conditions. C’est un régime bizarroïde : mon chirurgien m’avait prévenu en se rigolant. Il faut éviter les polyamines. Nutryalis a publié une petite brochure qui explique les aliments conseillés, déconseillés et interdits. J’ai encore du choix, ça va... sauf pour la viande : essentiellement du porc. Si, en plus de mon nez d’acromégale, je chope la couleur rose, vais vraiment finir par faire RRrrrr RRrrrr (mais sans la queue en tire-bouchon…**Me marre tout seul**)

PDS ce matin. Elle est particulièrement importante celle-là. Elle nous dira si les deux premières injections de Somatuline ont fait diminuer mon taux d’hormones de croissance. Résultats dans une semaine. Pour le reste, c’est plutôt bon sauf le bilan thyroïdien avec deux valeurs qui ne sont pas dans les clous. L’hypothyroïdie qu’on a déjà détectée peut être ? Les résultats ont été faxés à mon endocrino. Si ça urge, il me recontactera. Au pire, je le revois le 19 décembre…

La disparition de mes maux de ventre coïncide avec le retour des maux de tête. Ils sont là, comme avant. Ils guettent le réveil et s’emparent de vous dès l’aube… Est-ce parce qu’il n’y a pas eu l’injection de Somatuline samedi ? Pas le choix, on reprend les bons vieux antalgiques…

Sinon, j’ai passé du temps aux fourneaux. Ca m’empêche de cogiter. Ca me fait du bien ! Une collègue, professionnelle du macaron, m’a très gentiment offert un thermomètre de cuisson pour me lancer dans la recette de ces délicieuses mignardises.  Mais l’amande n’est pas autorisée dans le régime. (On fera le concours plus tard, Christine !) Donc, au programme du jour, ce matin: Rôti (de porc, si vous avez suivi…) et cet après midi : une Quiche Lorraine ( Du porc… toujours du porc… RRrrr RRrrr) et des Cookies (sans porc...) mais wow excellents ! Si vous voulez la recette, demandez ! Les garçons se sont régalés et aiment que leur papa soit à la maison, du coup !

Enfin, la journée s’est terminée avec un très gentil mot de mes petites têtes blondes, très touchant, glissé dans la boite aux lettres. Je leur manque apparemment…et c’est réciproque.

vendredi 7 décembre 2012

Vendredi 07/12/2012

Me revoici pour des nouvelles fraîches… très fraîches d’ailleurs : il neige de par chez moi et ça caille. La crise digestive de ces derniers jours est enfin passée. Il reste…les restes : un fond de nausées et des maux de ventres qui vont et viennent…

J’ai eu RDV avec l’anesthésiste pour mon opération de la vésicule prévue le 17/12. Un mec super sympa, jeune, qui s’est d’emblée excusé pour ses 13 minutes de retard. Pincez-moi, je rêve ?! Pas de souci pour lui, tout est ok. Il m'a simplement dit que j'allais prendre cher de l'offenser avec mon 1'88m, lui, faisant un complexe d'"infériorité". Bon, c'est vrai qu'il doit mesurer 1'12m ( J'exagère? Moi...?) Plus sérieusement, il me conseille de prendre 2 ATARAX avant de partir de chez moi. Je vais adopter la Zénitude ( Ségolène, si tu me lis…) (Oui, je l’ai déjà faite celle-là, mais j’aime bien.)

Mon endocrino m’a rappelé à 22h. L’honneur est sauf : au téléphone, il ne m’a pas vu dans mon pyjama Cubitus estampillé « Saturday Night fever ». N’insistez pas, vous n’aurez pas de photo (sauf si vous payez cher). Il m’a donc dit de ne pas faire l’injection de Somatuline prévue samedi. Ma fesse gauche était ravie de la nouvelle. On ne fera aucun autre traitement avant le 19/12, date à laquelle je vais le voir en consultation. On avisera à ce moment là, en fonction de mon état de forme.

Ma petite infirmière, qui ne s’habille jamais en blanc, m’a appelé pour me demander si elle venait bien samedi pour faire l’injection. J’ai trouvé ça vraiment sérieux. Elle ne fera pas la piquouse par contre elle s’est déjà positionnée pour venir me faire les soins sur les pansements de la cœlioscopie. D’ordinaire, elle fait les trous avec ses aiguilles, là, elle va reboucher ceux du chirurgien : polyvalent que le métier d’infirmière !

Merci à tous pour vos messages et votre soutien. Ca fait plaisir et ça fait du bien ;-) 

mardi 4 décembre 2012

Mardi 04/12/2012

Quel week end…  Un vrai zombie pendant 3 jours. Au programme : maux de ventre carabinés, jambes flageolantes et surtout nausées (sans que ça « sorte » et pourtant j’ai mis du cœur à l’ouvrage, croyez-moi).

Hier, ma généraliste est venue en visite à la maison. Effectivement, des douleurs sur le côté à l’osculation…et les nausées toujours… Elle m’envoie faire une PDS dans la foulée. Ma petite femme se met en quatre pour m’y emmener. Les résultats tombent quelques heures après : le taux de bilirubine est deux fois supérieur à la norme. Cela  vaudra à ma femme un «  Votre mari n’aurait pas des problèmes à la vésicule ? » par le mec du labo. Perspicace !  Aussitôt, je rappelle ma généraliste qui me rassure car aucun signe d’infection et les enzymes du foie sont nickelles.

Ce matin, ma généraliste me rappelle. Elle a téléphoné au chirurgien qui doit m’opérer le 17/12 de la vésicule pour avoir son avis. Il confirme qu’il n’est pas nécessaire d’opérer en urgence car il s’agit de « bilirubine indirecte » (Vous m’en direz tant).

Je continue donc les médocs et si ça ne va pas, je la rappelle. Je me sens un peu mieux aujourd’hui. J’ai même réussi à prendre un petit déjeuner. 5 kg de perdus (au total, hein), faut pas abuser. Comme dirait Muriel Robin : « Mollo Fangio, ralentis Ouistiti ». Tiens, et si je me regardais quelques sketchs de mes comiques préférés ?  Muriel Robin, Florence Foresti ou encore Elie Kakou : « Bah quoi faut rigoler… »

samedi 1 décembre 2012

Samedi 01/12/2012

Pas de post depuis quelques jours parce que rien de vraiment nouveau... Aucune énergie, j’ai mal au ventre et je ne digère rien. Un peu comme le mois dernier, c’est l’effet «  3 semaines après » l’injection.  Dur dur physiquement et moralement.

Ah si, il y a du nouveau. 1er décembre: n'oubliez pas le calendrier de l’Avent ! Une pensée particulière à notre Steph et surtout au pauvre p’tit Roman, privé de quelques kinder ;-)

mardi 27 novembre 2012

Mardi 27/11/2012

10h30 : J’ai RDV avec le chirurgien : il paraît que c’est le meilleur du coin pour les patho digestives. Appelons-le Vésicul’Man. Après un long questionnaire … et une palpation rapide agrémentée d’un « Oui, vous avez des abdos mais décontractez-vous » (*Sourire satisfait*), il confirme que la vésicule doit être enlevée essentiellement à cause de la BAL : rappelez-vous, la Boule A L’estomac …  La Somatuline n’est pas l’amie de mes boyaux mais elle est indispensable au traitement de la tumeur.

L’opération est programmée dès que possible, le 17/12. Ce sera en ambulatoire : Yesss, je rentre à 8h30 et ressors le soir (si tout se passe bien mais tout se passera bien, oh ça oui). Il me donne aussi une liste d’aliments à consommer (ou à bannir) pour mieux encaisser l’ablation et ses conséquences. Il rigole, dit que ce n’est pas médicalement reconnu, que ça ressemble un peu à un traitement de gourou mais que ça a fait ses preuves. Je dois m’y plier 8 jours avant et 4 jours après. Le champagne est autorisé, je suis sauf.

On repasse prendre RDV pour la consultation chez le marchand de sable, comprenez l’anesthésiste. Ce sera le 5/12. La secrétaire est d’une malhabileté redoutable. Elle figure dans le top 5.

Je prévois ensuite une organisation béton pour ces jours d’intervention. La nounou des garçons « Super Béa »  gèrera tout ! Génial… Par contre, on doit annuler l’anniv de nos p’tits neveu et nièce. Allez, ce n’est que partie remise. Noël ne sera pas loin… Le vieux barbu à la houppelande a intérêt de m’amener, en cadeau, une digestion parfaite.

samedi 24 novembre 2012

Samedi 24/11/2012

J’ai reçu aujourd'hui un courrier de ma Sécu m’informant que ma demande de prise en charge à 100% pour « affection de longue durée «  (ALD pour les intimes) a été acceptée par le médecin conseil.

Concrètement, cela signifie que les soins et les traitements liés à l’acromégalie sont désormais remboursés à 100% par ma Sécu. Cette prise en charge permet aussi de consulter directement les médecins spécialistes sans avoir à passer systématiquement par le médecin traitant. (Tradition pas trop cuite poweeeeeerrrrrr !)

Tout ceci est établi jusqu’au 10 octobre 2017...mais j’espère bien être guéri avant. Non mais.

vendredi 23 novembre 2012

Vendredi 23/11/2012

Un volumineux kyste poplité. Oui, c’est la nouvelle du jour, cher lecteur… ou chère lectrice, car je sais que vous êtes nombreuses à pâmer devant ma magnifique verve. (sic)

Bon, je ne sais plus si je dois rire ou pleurer de l’accumulation de ces pathologies. Allez, on va en rire car celle-ci n’est à priori pas dramatique. On a découvert ce kyste à l’occasion de ma visite annuelle chez l’angiologue. Il s’agit du développement d’une poche remplie de liquide synovial, située dans le creux du genou. La spécialiste pense que c’est lié à l’acromégalie, maladie qui touche les articulations… Elle va se renseigner à ce sujet. Dans l’immédiat, il faut surveiller ce squateur de genou.

On a beaucoup parlé de l’acromégalie. Elle connaissait la maladie et les symptômes associés les plus fréquents. Elle ne comprend pas non plus comment la découverte d’un canal carpien bilatéral, par le neurologue, n’a pas éveillé chez lui des soupçons. No comment…  Elle me trouve effectivement changé, physiquement… Ce qui ne change pas, en revanche, c’est le petit coup de calgon que je lui fais à chaque fois dans son cabinet ! On en rigole maintenant. Je ne sais pas si c’est l’effet du dopler, de l’odeur des produits ou un stress particulier mais systématiquement, je finis la séance allongé sur la table d’osculation avec un verre d’eau. Dommage, cette fois, je n’ai pas eu droit au Finger chocolat blanc.

jeudi 22 novembre 2012

Jeudi 22/11/2012

9h : J’appelle le secrétariat du chirurgien conseillé par mon endocrino. On me dit très gentiment (non ce n’est pas ironique) de rappeler à 14h.

9h15 : Je reprends la direction du cabinet médical de ma généraliste…mais ce n’est pas pour moi cette fois. C’est pour mon ainé (ne faites pas la liaison entre ces deux derniers mots, je vous ai dit que je n’avais pas de problèmes avec ma prolactine.) J’en profite pour faire le point avec elle sur ma vésicule. Elle n’est pas étonnée de l’avis émis par mon endocrino hier, quant à la nécessité de l’enlever…   Elle se propose de rappeler le chirurgien si je n’arrive pas à obtenir de RDV rapide.

14h : Je tombe sur un répondeur qui m’indique que le secrétariat du chirurgien n’ouvre qu’à 14h.

14h05 : Je tombe sur un répondeur qui m’indique que le secrétariat du chirurgien n’ouvre qu’à 14h. (Logique)

14h10 : La secrétaire décroche. Elle est charmante ; non, ce n’est pas ironique là non plus…mais dans le milieu médical, j’ai constaté, depuis le 10 octobre, que ce genre de personnes, douces et attentives, était une espèce en voie de disparition. Elle me dégote un RDV mardi 27/11 à 10h. Je lui demande si elle est en mesure de me dire quand l’opération pourrait avoir lieu. Elle me répond qu’avant Noël, c’est largement jouable. Tant mieux, plus vite fait, plus vite quitte. Et de ça, je ne me ferai plus de bile...

mercredi 21 novembre 2012

Mercredi 21/11/2012

Vous avais-je dit que je ne « sentais pas » cette histoire de vésicule ?

10h : j’attends patiemment au centre de radiologie : le seul homme parmi 5 dames... Non, non, je ne viens pas pour une mammographie. Mon tour arrive. Le radiologue est mal aimable, désagréable comme j’ai rarement vu. Il commence l’écho, m’appuie comme un fou sur le foie. (T’as du bol (alimentaire) mec, j’suis à jeun). La première phrase qu’il me décrochera pendant l’examen, à savoir : «  Et ça ne vous fait pas mal tout ça ? » me confirmera que j’avais raison de « ne pas la sentir » cette histoire de vésicule…  Je cogite vite, suis déboussolé au point de me tromper de côté quand il me demande de me tourner sur la gauche. Suis pourtant bien latéralisé d’habitude. Résultat : une vésicule pleine de mini et micro lithiases : des petits cailloux quoi. Il ne sait pas s’ils sont dus à la Somatuline. Il ne peut pas me dire si ça nécessite une ablation de la vésicule. Il me dit d’attendre le compte rendu dehors… en bougonnant qu’il a « foutu du gel à échographie sur la table d’osculation ».  Charmant jusqu’au bout…

Une fois le compte rendu en poche (en mains plutôt), je monte en voiture et appelle ma généraliste. Je lui en fais la lecture. Elle m’explique que le risque, c’est que ces cailloux aillent se trimballer ailleurs. Elle me dit d’en parler à mon endocrino ce soir mais qu’à terme et vu mon âge, il faudra sans doute opérer. Je raccroche. J’ai beau être un gaillard costaud de 1,88m, ces minuscules cailloux m’assomment. Ca commence à faire beaucoup…

18h30 : Mon endocrino confirme qu’il faut opérer… "La cerise sur le gâteau", comme il dit. Il me rassure comme il peut, m’explique que la Somatuline n’a pas crée les calculs mais qu’elle fait travailler en permanence ma vésicule qui brasse donc toute cette lithiase. Cela explique la nausée, la fatigue, les indigestions…  Je dois téléphoner à son confrère chirurgien demain matin pour prendre RDV. En attendant l’intervention, il faudra suspendre l’injection mensuelle de Somatuline et la remplacer par une injection quotidienne qui luttera contre les effets cliniques de l’acromégalie mais qui ne fera pas régresser la tumeur. On reprendra la Somatuline une fois l’opération passée et un état de forme satisfaisant. Pfiou.

Ce soir, il fait gris dehors, il fait gris dedans…

Et si j’arrêtais les RDV médicaux le mercredi, moi ?

lundi 19 novembre 2012

Lundi 19/11/2012

"Vous avez tué quelqu’un pour obtenir un RDV aussi rapidement ?" Telle est la question posée par ma généraliste quand je l’ai appelée ce matin afin d’obtenir l’ordonnance pour mon échographie du foie et de la vésicule... que l’on appelle aussi échographie sus mésocolique. (Restez poli s’il vous plait.)  Un désistement me permet donc d’y aller mercredi à 10h. Ca tombe bien, je verrai mon endocrino le soir même. Je croise les doigts (c’est pas l’organe en question, mais quand même) pour que tout aille bien de ce côté-là.

C’est pas la grande forme aujourd’hui: jambes en coton, fatigue et nausée. Les repas sont light... Quatre kilos perdus en un mois. Trop bien : Oh j'déconne. Et puis, ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai encore une bonne petite margeounette avant de ressembler à une Knacki Herta.

samedi 17 novembre 2012

Samedi 17/11/2012

La nuit a été bonne ! Ca faisait longtemps que ce n’était pas arrivé. Je me réjouis à l’idée que mon organisme s’habitue peut être à la situation (que je vous donne demande de prononcer à l’anglaise : « situation ». Ca le fait, non ?! ... Non ? Bon tant pis.)

Mon endocrino m’a appelé ce matin. On a parlé des effets secondaires de l’injection. Il me demande de passer une échographie du foie et de la vésicule. Pfffff. Apparemment, il s’agit d’une démarche préventive normale avec ce genre de traitement mais bon, on n’aime jamais ça et… j’en ai marre de me faire reluquer l’intérieur ; qu’on se le dise.

Il me dit aussi qu’on changera peut être de molécule. Aussi bizarre que ça puisse paraître, je n’ai pas envie de troquer la Somatuline contre une autre substance qui pourrait peut être me détraquer encore plus. On verra… Il approuve la décision de ma généraliste de me mettre en arrêt.

Je suis allé à mon bureau (!) et j’ai tout préparé pour mon remplaçant. J’ai tout mis à jour, lui ai mâché une partie du travail : il sait que faire, quand le faire et comment le faire : je lui ai même laissé mes supports. Y’a plus qu’à… et y’a intérêt que… Non mais.

vendredi 16 novembre 2012

Vendredi 16/11/2012

"Reprendra, reprendra pas ?" La question ne se pose plus pour le moment. Ma généraliste me met en arrêt jusqu’aux vacances de Noël.  A défaut de me satisfaire, ça ne me tracassera plus. On essaie aussi de nouveaux traitements pour les dérèglements digestifs et pour le sommeil qui joue au yo-yo. (Ah ça, le sommeil et Yoyo… Private joke!)

Ce qui me rassure, c’est que je serai remplacé. Je continuerai néanmoins à garder un œil sur le boulot et à veiller à ce que mes collègues, outrancièrement dépensiers, ne fassent banqueroute. Allezzzzz, faites bisou à Oncle Picsou.

jeudi 15 novembre 2012

Jeudi 15/11/2012

Je me demande si je serai capable d’aller bosser lundi. Ca me taraude.

L’institution (vous savez bien laquelle) m’a prévenu. Il n’y a qu’une alternative : je suis absent sur une longue durée et je suis remplacé… ou bien… j’essaie de revenir quand  « RedBull me donne des ailes » mais si certains jours je ne peux décoller de la maison, il ne faudra pas exiger de remplaçant...

Tout un art pour culpabiliser (verbe transitif) alors que c’est l’institution elle-même qui n’est pas capable de proposer un allégement de service, dont tous (médecins et textes officiels) s’accordent à reconnaître la nécessité.

mercredi 14 novembre 2012

Mercredi 14/11/2012

Merci, à nouveau, pour tous vos messages : commentaires, mails ou SMS. Je ne réponds pas forcément mais je lis chacun, avec beaucoup d'attention. Ca fait du bien, toujours.

Bon, ben, la nuit… Comme d’hab. Le sommeil joue à cache à cache mais croyez-moi : quand je l’attrape avec mes grosses pattes d’acromégale, je ne le lâche pas.

Ce matin, je profite du RDV chez l’ophtalmo de famille pour lui apprendre ma maladie. Elle accuse le coup, pleine de compassion. Elle me demande à quelle occasion on m’a diagnostiqué ça. Je lui raconte. Elle me dit qu’en rentrant aujourd’hui, elle m’a effectivement trouvé changé mais qu’elle avait mis ça sur le compte de la barbichette. On a souri de mes effets pileux. On s’est pas poilé non plus. Elle souhaite avoir copie des examens passés au CHU le 12/10. Je demanderai à mon endocrino.

Pas de nouvelles de ma généraliste quant à son coup de fil au médecin de mon travail. Pas de cagnotte remportée à l’Euro millions… mais un bon moment avec sa sœurette derrière une petite pizza ce midi et un apéro dinatoire ce soir pour l’anniv de mon deuxième loustic : mes armes d’anti-destruction massive. 

mardi 13 novembre 2012

Mardi 13/11/2012

Encore une nuit à compter… le nombre de retournements dans le lit. J’ai voulu faire le malin hier en réduisant de moitié la dose de somnifères. Et qui fait le malin, tombe dans le ravin (et pas dans le sommeil). Bref, la nuit fut longue… ou courte, c’est selon. Aujourd’hui, à part la fatigue, je me sens mieux, les douleurs au ventre et les nausées s’apaisent. Je réclame même des recettes par mail à une fidèle lectrice, fada des produits montagnards ;-)

J’ai donné à ma généraliste le numéro du médecin de mon taf pour qu’elle puisse lui parler en direct. J’ai joué à l’Euro millions aussi, pour en gagner des tas, de millions… Point commun entre ces deux événements : la probabilité très faible que ça se réalise. Mais on y croit, oh ça oui...

lundi 12 novembre 2012

Lundi 12/11/2012

Aujourd’hui, c’est la reprise. Pour ma femme et mes enfants seulement. Hors de question pour autant de rester coucher. Je me lève en même temps qu’eux et prépare comme d’habitude le petit déjeuner à base de délicieuse gâche vendéenne (sans croissant et sans l’ami Ricoré). On le prend tous ensemble et à 8h15, ce petit monde quitte la maison. Je reste avec ma nausée et ma tête qui tourne… mes partenaires minceur.

Sans nouvelles du médecin de mon taf, je décide d’appeler son secrétariat et là, on m’annonce que rien ne sera mis en place sans une demande écrite de ma part, appuyée par un courrier de ma généraliste. Or, ce n’est pas du tout ce qui m’avait été dit, il y a un mois (cf post du 17/10), lors de mon entretien avec la DRH. Mon interlocuteur m’avait affirmé qu’il envoyait le soir même un mail au médecin et que celui-ci reprendrait contact avec moi… Je m’énerve un peu sur la secrétaire qui ne cesse de me répéter (tel un vinyle rayé)  « Vous devez vous-même envoyer un courrier, c’est la procédure » faisant fi de mon entretien et de ce qui m’avait été dit par la DRH. J’ai l’impression d’avoir perdu un mois. J’ai envie de fracasser une patte du mammouth.

16h30 : J’ai RDV chez ma généraliste. J’expose les effets, toujours présents, de l’injection de samedi. Elle me prescrit des médocs, du repos et une semaine d’arrêt. Je lui explique mes mésaventures et lui demande donc un courrier détaillé de ma maladie pour ce fameux médecin du taf. Elle le rédige mais m’invite à la rappeler demain pour lui donner le numéro direct de son secrétariat. Elle va mettre les pieds dans le plat (heureusement pour elle, que les pieds, car gare à l’indigestion.)  Toutes ces démarches n’aboutiront certainement pas car, comme me l’a dit mon interlocuteur des RH, il n’y a plus aucun moyen cette année pour un allégement de service. Mais ne rien faire, c’est accepter. Il m'en faut plus pour renoncer.

dimanche 11 novembre 2012

Dimanche 11/11/2012

Tout d’abord, merci aux nouveaux visiteurs pour leurs messages chaleureux. Content aussi que mon blog fasse des émules et donne envie à certains de se lancer. Bonne continuation !

L’injection d’hier soir n’a pas mis longtemps à produire ses effets. Rapidement, je retrouve intacte la sensation des maux de ventre d’il y a un mois.  Je les trouve néanmoins beaucoup plus forts. Je monte rapido me coucher, tant que je peux encore grimper les escaliers. Et là, le calvaire commence.  On me tort les boyaux façon essorage de serpillère. J’avale des cachetons… Je ravale mes larmes. J’ai la main un peu lourde sur le somnifère mais je compte sur lui pour m’anesthésier totalement.

La nuit apaisera les maux tout comme la journée de total repos. Nos loustics rentrent après une semaine d’absence. C’est bon cette effervescence. D’ailleurs, apéro à la Saint Yorre, s’il vous plait.  

samedi 10 novembre 2012

Samedi 10/11/2012

Elle était en bleu… Mais comment ça, qui ? L’Infirmière pardi. Gentille, prévenante…et très piquante aussi.  J’ai voulu changer d’horizon pendant l’injection… admirer la bibliothèque plutôt que la porte-fenêtre (oui, bon, j’ai changé de fesse quoi) mais ça fait toujours aussi mal. Aïe.

Sinon, je me disais dans une énième insomnie, la nuit dernière, que le dépistage de mon acromégalie aurait pu se faire bien plus tôt. Quels sont ceux qui auraient dû (ou simplement pu) se douter de la chose. Par qui commencer… ?

Pomme (Apple/iPhone… oblige) Pique niquedouille, c'est toi l'andouille, mais comme le roi ne le veut pas ce sera toi......au bout de trois......un, deux, trois ! (Oui dans ma comptine, je désigne, plutôt que d’éliminer) mais sortez les hallebardes et les boucliers, ça va saigner.

Mon Neurologue.  Attribuons-lui la palme… Intéressant de parler de « palme » le concernant, lui qui n’a pas trouvé anormal de me dépister un canal carpien bilatéral… alors que ni mon âge ni mon métier ne le justifiait vraiment. Lui qui m’a « soigné »  pendant des années pour mes céphalées quotidiennes et qui pensait que des crises de migraines de 11 jours n’étaient vraiment pas possibles…

Ma Généraliste. Comme je l’ai déjà dit, je ne lui en veux pas. Elle m’envoyait faire des PDS (mais non, pas des Points De Suture pffff des Prises De Sang), des radios, des scanners,  voir les spécialistes … Elle me voyait « trop » souvent : entre mes propres visites et celles de mes loustics, elle ne m’a pas vu changer… Sauf une fois où elle m’a parlé de ma lèvre inférieure qui s’épaississait mais comme je suis du genre à changer de barbe/bouc assez souvent, on a mis cette impression sur ce compte là…

L’orthodontiste. Eh oui, avec l’acromégalie, les chicots partent en vrille. J’avais donc pris RDV avec elle pour voir ce qu’on pouvait faire à cet écartement de plus en plus prononcé. Pas envie d’y coincer une saucisse cocktail un soir d’apéro dinatoire.  Elle a constaté les dégâts, m’a parlé de ma mâchoire et de ma langue très large. Des signes… Toujours des signes…Rien que des Signes (Dalida ‘s Power.)

L’ORL. Des acouphènes horribles, à devenir fou, il y a quelques années. Non, rien d’anormal. On me file des cachets, inefficaces. Ca se calmera plus tard et ça reviendra. On passe peut être à côté : acromégalie et acouphènes sont souvent liés. A ce sujet, voir l’article très intéressant d’Olivier à l’adresse suivante :

http://acromegalie.blogspot.fr/2012/11/acouphene-et-acromegalie-hypertension.html

Le kiné. Des douleurs dans le dos et surtout dans les cervicales m’amènent à le consulter. Il est kiné mais il pratique aussi la biokinergie (Vous m’en direz tant). Cette dernière technique s’assimile un peu à de l’ostéopathie douce. Au bout de quelques minutes, il me demande, en passant sa main sur ma cage thoracique, de lui relater l’accident que j’ai eu… Je lui demande pardon. « Pardon ? » Mis à part un coude cassé, je n’ai jamais eu d’accident. Dans ma tête : ***Pensez à changer votre boule de cristal, mon cher Monsieur***. Il m’assure que mon sternum a un truc très bizarre, qu’il ressort… Je me dis que je suis bientôt apte à remplacer les taureaux de Camargue si un jour la loi anti corrida passe… C’est qu’il avait vu juste… L’acromégalie entraîne une déformation osseuse et notamment une déviation de la colonne vertébrale et une saillie du sternum. Bingo… mais raté quand même.

La Dermato. Je la consulte pour un psoriasis et pour une petite boule de chair sur le torse. Disgracieux pour dévoiler mon torse musclé sur la plage. (Oui, bon, on est allé aux Arcs en vacances d’été, mais quand même.) Elle m’examine, me dit que c’est bénin mais que si elle l’enlève, là où elle est située, la cicatrice risque de faire une boule rouge. Changer une boule blanche par une boule rouge, aucun intérêt, j’suis pas la FDJ (Comprenez : Française des Jeux > boules du loto, tout ça quoi …). Bref, là encore, on passe à côté.

Les vendeurs d’Intersport. Oh non, cher lecteur, je ne perds pas la raison... Passé la trentaine, vos pieds ne doivent plus grandir normalement. Eh bien les miens, si ! Une pointure de plus pour mes Converses… Une taille de plus également pour les casquettes, ce qui a valu à ma femme de se faire enguirlander chaque été (les guirlandes, c’était pas de saison en plus) se faisant accuser de me les faire rétrécir à la machine à laver. On ne tirera aucune conclusion médicale de tout ça, évidemment. Et vous imaginez : « Coucou Docteur, je viens vous voir car j’ai pris une pointure … » Pas sérieux.

Voilà, chaque chose, mise bout à bout, qui aurait dû (ou aurait pu) alerter. Merci à ma petite femme, à son insistance à aller voir son endocrino, et sans qui j’en serais toujours au même point.

Allez, il est huit heures moins le quart, l'heure du Ricard. Mais comme j'en ai pas, je vais me prendre une Despé. A la vôtre!

vendredi 9 novembre 2012

Vendredi 09/11/2012

Une sacrée nuit (de folie : et tu tapes tapes tapes… sur le nerfs). Une journée pas bien réjouissante non plus : ventre complètement retourné, dès le matin. Allez savoir pourquoi… Peut être que Georges n’avait pas les mains clean en remplissant ma dosette Nespresso ?

Des séances canapés, une visite (même pas surprise) à ma pharmacienne préférée, et quelques photos, messages et coups de fils ont rythmé la journée. On vous pense…On vous sourit (si, si, même au téléphone, je le vois bien). On vous réconforte. On vous redonne « le goût de vivre, un équilibre, l’Amour et le choix… Tout ce qui fait qu’on est Roi. » Ces mots ne sont pas de moi mais en tant que Roi qui a siégé sur un trône une partie de la journée, cette  formule me semblait appropriée. Amis de la poésie, bonsoir…

jeudi 8 novembre 2012

Jeudi 08/11/2012

Encore une nuit de galère… Encore une journée à se traîner. C’est normal faut dire : quelle idée de râper des carottes ? On sait tous que c’est harassant…  A moins que ce ne soit le saut sur mon lieu de travail : deux heures (à discuter avec sa collègue adorée) et à mettre à jour le boulot pour lundi, pour moi ou pour celui que me remplacera si je suis KO et pas OK.

J’ai crée, sur votre droite (pour ceux qui ne sont pas latéralisés : suivez la flèche ----->) un petit emplacement qui s'appelle "En découvrir plus... ". J'y indiquerai des liens vers des sites ou des blogs intéressants. N’hésitez pas à y jeter un œil mais rattraperez-le quand même, hein, l’œil.

mercredi 7 novembre 2012

Mercredi 07/11/2012

Les deux dernières nuits n’ont pas été top. Donc, la journée, je suis fatigué...encore et toujours. Dur de trouver le sommeil. J’étais sur le quai mais le train ne passait pas, bizarre.  « Encore une grève à la SNCF » me suis-je dit. Et une fois dans le train, beaucoup d’arrêts…  Le traitement pour la thyroïde, d’après la notice, entraîne très fréquemment des insomnies. A moi les émissions de chasse, pêche, nature et journaux de BFM TV...

Aujourd’hui : une journée en famille ! C’est d’autant plus rare quand c’est la famille qui vient à vous. Un super moment et des bons légumes tout frais pour manger sainement : ça aussi, ça fait partie de la thérapie.  Merci à tous !

Sinon, la piqûre est arrivée. Elle est toujours à la pharmacie, au coffre (dans le frigo quoi). L’infirmière est réservée. Elle passera samedi vers 19h30. Le suspens tiendra jusqu’à la dernière minute : sera-t-elle en blanc ? Une chose est sûre, ma fesse gauche, elle, ne le sera plus, blanche, après son passage.

Et en ce 7 novembre, un joyeux anniversaire à un fidèle lecteur du blog ;-)

mardi 6 novembre 2012

Mardi 06/11/2012

C’est en passant aujourd’hui près du cabinet de celui qui m’a suivi pendant des années pour mes migraines, pour mes céphalées quotidiennes, pour ce qui a pourri ma vie(…) que ma femme m’a demandé si je pensais aller revoir, un jour, mon neurologue. Ma réponse, du tac o tac (c’est l’ère du toc), a été : « Si j’y retourne, c’est pour lui retourner son bureau… ». (Suis un sanguin, faut pas croire).

Alors, je ne dis pas qu’un médecin se doit de trouver l’origine du mal de son patient. On ne peut exiger une obligation de résultat, évidemment… Simplement, combien de fois ai-je entendu de sa part, et de celle d’autres « professionnels » du corps médical, que tout était dû au stress… Que je faisais une dépression… Que tout était psychosomatique… Que je devrais faire plus de sport (…) Combien de fois ai-je pu faire souffrir les miens, car oui, les proches aussi souffrent dans l’histoire. Combien de fois me suis-je dit que j’allais encore passer pour le mec qui a mal à la tête, qui a toujours un truc qui ne va pas, qui en joue, qui devrait arrêter de s’écouter... Les maux sont douloureux, le sentiment de culpabilité l’est aussi. Le dépistage de mon acromégalie, aussi brutal soit-il, atténue enfin ce sentiment...

Donc non, je n’irai pas le voir. J’espère juste que la lettre, que lui a adressée mon endocrinologue, le fera tilter… si un jour pareil cas se présente devant lui.

lundi 5 novembre 2012

Lundi 05/11/2012

J’attendais avec impatience (et une pointe d’anxiété, on peut le dire) mon RDV aujourd’hui, à 14h15 chez le cardiologue. Je suis pris à 14h13, comme quoi ,avoir de l’avance, ça a du bon. Très avenant et sympathique, il me propose d’expliquer pourquoi je viens le voir, avant de lire le courrier de ma généraliste (parcours coordonné > Tradition pas trop cuite, tout ça, tout ça : vous vous souvenez ? Comment ça, non ? Lecteur infidèle va…)

L’examen commence. On parle ensemble de ma maladie et il commence à me relier au courant : les pinces sont impressionnantes, c’est pas un petit joueur.  Vient ensuite le tour de l’échographie et là…là… et bien on voit un cœur (juste splendide) qui tourne (qui bat plutôt) comme une horloge. Verdict : aucun problème. La bradycardie, pour lui, est due au manque d’hormones thyroïdiennes. J’ai commencé le traitement il y a 5 jours, ça tombe « pile », je ne vais donc pas « à contre courant »  de ses recommandations (jeux de mots très à propos, n’est-ce pas ?)

Nous rentrons soulagés. Je suis fatigué mais je reçois plein de photos et un coup de fil de mes loustics qui s’amusent comme des petits fous en vacances, gâtés par leurs grands parents aux petits soins. Ma brioche a bien levé dans le four... Tout va bien.

samedi 3 novembre 2012

Samedi 03/11/2012

Allez, hop, un truc en plus (et non en plumes.) Ca fait deux jours que j’ai mal au niveau de la thyroïde, comme une boule qui appuie, une gêne sourde, toujours présente. Puisqu’il m’a dit de ne pas hésiter, j’envoie, ce matin, un sms à mon endocrino pour savoir si ces symptômes pouvaient être liés à la prise du nouveau traitement. Je m’excuse de le déranger en lui disant d’avoir toujours l’impression de me plaindre. (Vous connaissez la mère Cerfeuil …?) Je l’ai finalement au téléphone quelques heures après. Il me rassure, me dit d’attendre encore quelques jours et d’aller le voir si la douleur persiste. Wait and see…

17h: Je suis épuisé. La soirée sera calme. On profite encore un peu des loustics. Ca fait drôle de les voir partir pendant une semaine. Mais je sais qu'ils vont passer du bon temps au pays des Chouans.

vendredi 2 novembre 2012

Vendredi 02/11/2012

Eh oui, fidèle lecteur, pas de mise à jour hier. Ca arrivera de temps en temps... Ne vous inquiétez pas pour autant ! Je suis vivant ouiiii vivannnnt (Criquette, si tu me lis…)

Toujours des maux de ventre et une fatigue qui monte crescendo au fur et à mesure de la journée. Le soir, je suis à plat. Mon traitement de Levotyrox n’arrange pas l’inconfort digestif (comme c’est joliment dit). Je jongle entre les médicaments  «  contre ceci », « pour cela »… C’est mon cocktail à moi !

La thérapie, comme je l’ai déjà dit, c’est aussi de bons moments entre amis. Ces deux jours n’ont donc pu me faire que du bien !

mercredi 31 octobre 2012

Mercredi 31/10/2012

Après maints appels téléphoniques, SMS et Cie, j’ai réussi à avoir la valeur de ma FC (fréquence cardiaque) ce fameux matin du 12 octobre au CHU, soit la veille de faire l’injection. Elle n’était pas haute, à 60. Donc, ce n’est pas la piqure qui fait ralentir les battements de mon cœur. C’est bon signe ! Le traitement peut continuer.

Par contre, une des valeurs de la TSH (hormones de la tyroïde) est un peu faible et celle-ci agit justement sur la fatigue et le rythme cardiaque… L’endocrino me rappelle et me demande d’aller chercher le médicament qui m’avait été prescrit mais que je ne devais pas prendre tout de suite. C’est chose faite. A l’heure où je vous écris, le Levotyrox doit avoir passé mon œsophage et se trouver dans mon estomac.

L’endocrino me demande comment vont les maux de tête. Je lui dis que c’est moins bien qu’au départ. Il me répond que c’est normal mais que surtout il me faut du repos. Il me demande aussi si un séjour des enfants chez leurs grands parents est prévu la semaine prochaine. Ca me fait marrer, il lit le blog ou quoi ? Ou alors c’est une manière très habile de me signaler qu’il kiffe la gâche et le fief vendéen ! Mmmmmmmmmmmm

mardi 30 octobre 2012

Mardi 30/10/2012

Vous avez été nombreux à réagir à mon post d’hier. Ne vous y méprenez pas ! Cette pensée s’est imposée à moi, sans que je le veuille. C’est ainsi. J’essaie de garder le moral, c’est pas toujours simple mais j’y crois (encoooooooore, on est vivannnnnt tant qu’on est fort… comme dirait LF… et non MF : par pitié, ne confondez pas).

Aujourd’hui, pas trop d’appétit : dommage on s’était prévu un petit resto. D’ordinaire, j’aurais salivé devant une délicieuse Capra e Miele. Là, non, même pas. J’ai préféré une salade. C’est mieux pour ma ligne.

Je suis allé dire bonjour à ma généraliste en fin de journée. Je l’aime bien : elle très à l’écoute… et elle a un humour exceptionnel (pas aussi exceptionnel que le mien mais bon…). Elle m’a demandé de passer pour me tâter…le pouls. A mon arrivée dans la salle d’attente, il n’y a qu’une seule personne. Normal, j’ai pris RDV. Dans le cabinet, un nourrisson hurle sa race. « Qu’elle lui fasse mal à lui plutôt qu’à moi » me suis-je dit, un sourire sadique au coin des lèvres. Je plaisante… J’apprendrai par la suite que ces cris de douleurs étaient dus…à une simple pesée… et que le nourrisson était une nourrissone (mon dictionnaire personnel définira ainsi le terme de nourrissone : Petite gamine même pas sèche derrière les oreilles mais qui montre déjà toute sa capacité à devenir, d'ici quelques années, une nana hystérique à l'annonce du verdict de l'intraîtable Mme Terraillon.)

Mon tour arrive. On parle de l’évolution de mes maux de ventre, de la réapparition des céphalées… Quelques explications : il n’y a plus le pic d’antihormones du début, donc une meilleure accoutumance pour le système digestif. Quant aux maux de tête, il peut s’agir de la fatigue ; fatigue provoquée sans doute par un rythme cardiaque toujours bas : 48 allongé ; 50 assis. Trop juste pour elle. Elle appellera demain le service d’endocrinologie du CHU qui m’avait fait passer la matinée de test le vendredi 12 octobre. Elle voudrait connaître de combien était ma fréquence cardiaque avant la première injection. SI j’étais déjà autour de 50, ça ne sert à rien de s’affoler : j’ai un cœur qui « déchire trop », un cœur de semi marathonien (Polack, si tu me lis !) Par contre, si elle était beaucoup plus haute que maintenant (ce qui est probable), c’est qu’il s’agit sans doute des effets de la première piqure et donc qu’il faudra voir le cardiologue rapido, en tout cas, avant la deuxième. C’est qu’elle arrive vite. Déjà…

lundi 29 octobre 2012

Lundi 29/10/2012

Voilà plus de deux semaines que l’injection est passée. Je ne ressens plus du tout cette BAL, mais si, souvenez-vous : cette Boule A L’estomac... Toujours un peu de nausées dès que je mange un chouïa trop : un deuxième huitième (vous suivez ?) de pizza par exemple. Rendez-vous compte…

Par contre, alors qu’ils avaient complètement disparu de la circulation, les maux de tête sont de retour : incessants, lancinants. A choisir, je ne sais pas ce que je préfère. Les maux de ventre avaient cet avantage de la nouveauté. De ce côté-là, les céphalées sont totalement old fashioned, ringardes quoi.  Je me dis que la piqure, qui pourtant est un médicament à libération prolongée, fait peut être moins effet, après 15 jours et qu’il faudra s’habituer à ces maux changeants. De toute façon, je n’ai pas le choix dans la date…

Pour ce qui va suivre, ne voyez pas le sens dramatique de la chose. Nous sommes allés au cinéma, voir « Astérix et Obélix au service de sa majesté » si vous voulez tout savoir (c’est bien pour ça que vous êtes là, non ?!) Ma carte de 10 entrées arrivait à terme. Au moment de la sortir pour la recharger, j’ai eu cette pensée soudaine, inattendue (et saugrenue, je vous l’accorde) selon laquelle  ça ne valait peut être pas la peine car… il se pourrait que dans quelques mois, après cette foutue opération qui me hante, je ne sois plus là pour en profiter... N’importe quoi hein ? Ne soyez pas perturbé, j’ai envie de voir les nouvelles adaptations d’Astérix, moi ! Ah, si tout n’était que « du cinéma »...

dimanche 28 octobre 2012

Dimanche 28/10/2012

Je tenais cette discussion avec une amie hier. On se disait que d’être confronté à la maladie (c’est son cas également) pouvait induire un comportement double envers la religion. Ou bien celle-ci adoucit votre quotidien et vous amène l’espoir… ou vous vous dites qu’il n’y a vraiment pas de « Bon Dieu » pour vous faire subir tout ça et vous vous en détachez... Moi, quoi qu’il en soit, le petit Jésus, je le préfère en culotte de velours.

Un bon dimanche (sous vos applaudissements) dédié aux enfants et à la cuisine. Plus trop de nausées donc plus facile pour faire chauffer le Cooking Chef : Congolais, Financiers, entremets vanille/pistache et gâche… et au menu de ce midi : galettes complètes au sarrasin (Messiire, Messiiirre, un Sarrasin), salade et cidre. A défaut d’être en Vendée, c’est la Vendée qui vient à nous…

Je me sens toujours très fatigué. Trop. Je prends ma fréquence cardiaque. C’est bon signe : ça remonte : souvent autour des 60. Suis prêt pour le 100m.

samedi 27 octobre 2012

Samedi 27/10/2012

Je me demande si les antihormones n’agissent pas différemment sur moi, avec le temps…

Aujourd’hui, je n’ai quasiment plus de maux d’estomac. Par contre, j’ai des nausées, après chaque repas. Je ne mange pourtant pas en grande quantité. La preuve : je suis passé du menu XL, au Mac Do, au contenu d’un Happy Meal. C’est dire…  

Je suis fatigué comme rarement. Ma femme me rappelle que ce soir, on gagne une heure grâce au changement d’heure. N’oubliez de changer la vôtre ( : l’heure, pas votre femme.)