mardi 6 novembre 2012

Mardi 06/11/2012

C’est en passant aujourd’hui près du cabinet de celui qui m’a suivi pendant des années pour mes migraines, pour mes céphalées quotidiennes, pour ce qui a pourri ma vie(…) que ma femme m’a demandé si je pensais aller revoir, un jour, mon neurologue. Ma réponse, du tac o tac (c’est l’ère du toc), a été : « Si j’y retourne, c’est pour lui retourner son bureau… ». (Suis un sanguin, faut pas croire).

Alors, je ne dis pas qu’un médecin se doit de trouver l’origine du mal de son patient. On ne peut exiger une obligation de résultat, évidemment… Simplement, combien de fois ai-je entendu de sa part, et de celle d’autres « professionnels » du corps médical, que tout était dû au stress… Que je faisais une dépression… Que tout était psychosomatique… Que je devrais faire plus de sport (…) Combien de fois ai-je pu faire souffrir les miens, car oui, les proches aussi souffrent dans l’histoire. Combien de fois me suis-je dit que j’allais encore passer pour le mec qui a mal à la tête, qui a toujours un truc qui ne va pas, qui en joue, qui devrait arrêter de s’écouter... Les maux sont douloureux, le sentiment de culpabilité l’est aussi. Le dépistage de mon acromégalie, aussi brutal soit-il, atténue enfin ce sentiment...

Donc non, je n’irai pas le voir. J’espère juste que la lettre, que lui a adressée mon endocrinologue, le fera tilter… si un jour pareil cas se présente devant lui.

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