Me voici de retour après un weekend end que je qualifierai
de … difficile. La piqûre, toujours elle, m’a retourné le bidon ces deux
derniers jours…
Tout avait pourtant bien commencé ce dimanche. Levé
tôt, je décide de démonter le sapin avec les garçons. Ils m’aident bien,
surtout pour me coller des aiguilles partout ! Précision : mon sapin
est… artificiel… mais il perd ses aiguilles : c’est fort, non ?!
Ensuite, on prend le petit dej et déjà là, je sens que ça tourne dans mon
ventre : je ne force pas : un REM Fossier en trempette dans mon café
me suffit. Puis, on fait le point dans les fournitures scolaires des garçons pour
faire une rentrée tip top : on taille les crayons de couleurs, on remet encore
des bâtons de colle dans la trousse (ils la mangent ou quoi ? C’est
pourtant pas de la délicieuse Cléopâtre…) Et là, coups de poignard dans le
ventre, plié en deux , je comprends que l’on est à J+4 de l’injection et que les
ennuis commencent…. Je m’allonge deux heures en priant le Dieu Spasfon-Lyoc de me
venir en aide. Que nenni. Mon appel restera vain.
J’avais promis aux garçons,
la veille, de finir les vacances par un Mac Do. Je sais au fond de moi que je n’y
arriverai pas mais je ne veux pas les décevoir. Ils sont contents, mangent à la
hâte leur Happy Meal et vont jouer dans la structure. J’essaie de tenir, de laisser ma femme
terminer son dessert tranquille mais ce ne sera pas le cas. Mes jambes ne me
tiennent plus, j’ai les intestins en vrac et l’estomac qui brûle. Il faut vite
rentrer. Je monte me coucher. Je ne quitterai pas mon lit avant lundi soir.
Aujourd’hui, ça va mieux. Amel Bent croit me narguer avec sa
perte de poids chez Weight Watchers mais elle se met le micro dans l’œil. Ces
deux jours ont été d’une efficacité redoutable. Oh je rigole… Je prends un
petit dej correct avec femme et enfants, avant leur départ au boulot. Boulot
que je ne reverrai pas de si tôt. Ma généraliste me met en arrêt jusqu’aux
prochaines vacances scolaires. Je le redoutais autant que je le pressentais. Cela
n’empêche que je vais aller voir mon remplaçant à 11h30. Je l’ai eu au
téléphone. Il a l’air de vouloir se glisser dans mes pas. Je vais lui donner
tout ce qu’il faut pour. Ca me permettra aussi de faire un coucou à mes collègues à qui
je manque terriiiiiiiiblement, à n’en pas douter… ;-)
Courage Laurent,
RépondreSupprimerOn est là , on pense à toi et tu peux compter sur nous (sur moi je veux dire... voilà que je me dédouble ...
Non, je suis fragile de l'estomac depuis que j'ai été opéré de la vésicule.
Prends soin de toi !
Je sais je radote! Mais je persiste: je te souhaite que tu puisse bénéficier rapidement d'une opération pour retirer ta tumeur car ce traitement c'est de la torture!
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