mardi 16 octobre 2012

Dimanche 14/10/2012

Je me réveille tôt, à 7h avec une pensée qui ne me quitte pas : mon endocrino m’a demandé quand mon neurologue m’avait prescrit un scanner.  Je lui dis que ça remonte à trois ans. Je le vois tiquer. Je lui demande si ma tumeur, dans le cas où elle était déjà là, aurait pu se voir sur cet examen. Il acquiesce en précisant « à certaines conditions ». Il demande à ce que je lui ramène… et moi, dans mon lit, je me demande comment je réagirai s’il me dit qu’elle était déjà visible. J’attaquerai probablement en justice. L’erreur est humaine mais mes trois années de souffrances ne l’étaient pas, elles, humaines…

La nuit a été plutôt bonne mais j’ai encore le ventre en vrac. Debout : impossible de me déplier, ça durera la matinée. Je n’ai pas de nausées, je m’estime heureux. Un dimanche dans le calme... L’anniversaire de mon adorable filleul se fera sans moi, j’ai dû annuler…  

Ma femme me dit que j’en fais trop : je range et je nettoie les placards de la cuisine, je fais des petits sablés au beurre pour aller avec le café que j’offrirai à mes beaux parents quand ils nous ramèneront les garçons vers 17h. Faut que j’assure, ma belle mère est un cordon bleu. Déjà que je lui ai fait une brioche ignoble la semaine dernière. Là, les sablés sont parfaits. Je me rattrape… M’occuper m’empêche de cogiter. Il pleut dehors… Il pleut dedans. C’est dur aujourd’hui.  Les garçons, enchantés de leur weekend, égaillent la fin de journée.

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