mercredi 17 octobre 2012

Mercredi 17/10/2012

Tout d’abord, merci à tous pour vos messages. Toutes ces marques de sympathie et d’affection sont des encouragements ô combien précieux. Merci encore…

Une de mes plus mauvaises nuits… Hier, je n’ai pas pu avaler grand-chose de la journée. En reprenant ma femme à la gare, on s’est dit qu’un diner emporté au Mac Drive était une solution (de facilité certes) mais une solution adaptée à l’heure tardive.  Je ne sais pas ce qu’avait mis Ronald dans mon Big, mais le tout a eu bien du mal à passer : mal a l’estomac qui m’a réveillé plusieurs fois dans la nuit. Non, promis, fini le Mac Do : fini, fini, fini… On ira au Quick.

Sinon, une journée bien chargée qui se termine. L’oisiveté ne me sied pas vraiment mais je sais qu’il ne faut pas trop tirer sur la corde non plus. Cuisine, cours de natation des loustics, chariot de courses…

A 15h j’ai un RDV (et non une PDS : ne confondez pas tout SVP) avec un responsable des ressources humaines de mon taf. Le but étant de voir si un allègement du temps de travail est envisageable…  Déjà, ma première interlocutrice n’est pas très… accueillante. (C’est ennuyeux de ne pas être accueillant quand on est une hôtesse d’accueil). Elle m’enjoint de patienter car elle fait le tour des services, par téléphone, pour prévenir ses collègues que les flics sont devant et qu’ils dressent des PV. Pas mon problème, j’suis bien garé moi : le créneau finger in the nose  (pas trop enfoncé, quand même, le doigt, y’a l’hypophyse malade pas loin). Je lui dis que j’y vais, que j’ai RDV. Elle refuse de m’ouvrir. Je lui dis que c’est avec M.X dans le bureau Y. Elle me laisse entrer.  Je déambule dans le dédale des couloirs ; des visages peu souriants, limite aimables, me regardent…  J’arrive devant le dit-bureau. Il est fermé. On n’entend rien à l’intérieur. Je décide d’attendre sagement mon tour… Ahhh, une dame, dans le couloir, me dit bonjour avec un joli sourire. C’est peut être parce qu’elle sort des toilettes… 15h15 arrive. Je ne sais pas si je dois continuer à faire le pied-de-grue devant un bureau peut-être vide ou si je tambourine à la porte pour signaler ma présence. Je choisis la deuxième option (Vous auriez fait quoi, vous ?).  Je toque donc doucement et attends un « Entrez » pour ouvrir.

-          Bonjour Monsieur, j’ai rendez v… (On me coupe net)

-          Attendez dehors Monsieur, je finis un entretien.

Sympa l’accueil. Dix minutes plus tard, c’est mon tour. Mon interlocuteur ne m’a toujours pas salué dans cette histoire et n’a visiblement pas l’attention de le faire quand il m’invite à entrer dans son bureau. Mais moi, je n’aime pas qu’on ne me dise pas bonjour. Je tends donc la main. Il tend la sienne. Je serre façon « pince monseigneur » : Ma vengeance est terrible. Je lui expose la situation. Il est très gentil mais désemparé. Il n’a plus de remplaçant pour les allégements de service et plus de budget pour en recruter d’autres. Il me conseille donc… de me mettre en arrêt de travail complet. Je crois rêver. Je ne sais qu’il n’y peut rien mais bon… Il me dit qu’il va faire avancer plus rapidement ma demande pour m’entretenir avec le médecin référant mais que sauf accord ultra-méga-exceptionnel des autorités compétentes, ça ne changera pas grand-chose.  Il me serre la main, j’y vais molo cette fois.

Je repasse par la clinique. Je suis fatigué, les jambes en coton, un poids sur l'estomac... Je vais y déposer quelques photos d’identités prises au fur et à mesure des années (C’est pour mon book : J.P. Gaultier me veut en Guest pour promouvoir sa nouvelle fragrance : Accro Méga Lys.). J’y dépose aussi mon scanner d’il y a 3 ans et  une copie de nouvelles analyses reçues aujourd’hui. Mon endocrino avait eu des mesures pour me prescrire la piqûre mais là, je suis scotché. Mon taux d’hormones de croissance, avant traitement, explose littéralement. Elle est costaude cette tumeur. Je le serai plus qu’elle.

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